lundi, décembre 14, 2015

Dimanche a.m. en attendant les résultats ou: les quatre éléments constitutifs de la confiscation du monde...



En fait, si je puis me permettre, je retrouve dans l'imbroglio de cette crise sociétale qui prend un vilain air de bastonnade générale, les quatre éléments constitutifs de la confiscation du monde depuis des dizaines de milliers d'années: 
1-Une humanité héritière de l'aventure des évolutions de la vie qui accède, il y a quelques millions d'années, à une dimension de "conscience" et qui, grâce à ses nouvelles capacités cognitives, s'adapte pour survivre où qu'elle se déplace sur la planète. 
2- S'établit une classe de parasites dominants qui n'en ont rien à foutre des idées de fraternité, de liberté et tout le bazar mais qui sont sur cette terre pour se gaver au maximum sur le dos des cons qui acceptent, ou pas, de les servir. 
3- Une classe politique, tous courants confondus, au service des parasites et qui se gave, elle, des honneurs, des estrades, des prébendes et de l'euphorie de croire qu'elle est indispensable et peut-être même, utile... 
4- Une mystification religieuse universelle multi-facettes qui a pour mission de formater, depuis sa venue au monde, l'individu du troupeau, dans une vision hiérarchisée et incontestable de l'univers, L'ORDRE DIVIN DU MONDE, qui veut que tout ce tintouin soit l'œuvre et la volonté d'un super supra immensisime "être créateur de toutes choses" dont l'existence et les désidératas ne sauraient être niés ou contestés sous peine d'anéantissement du profanateur qui mérite au mieux l'excommunication, au pire tout ce qu'on peut souhaiter de pire à un tel mécréant diabolique. 
Pour mieux gérer les humains, on se les est partagé en troupeaux bien répertoriés, bien estampillés, bien formatés chacun selon son origine ethnico-religieuse, on les a hypnotisés à coups de valeurs "morales" monstrueuses qui affirment qu'il faut dépecer-éventrer-crever-pourrir-violer-lapider-raccourcir-brûler vif- celui ou celle qui oserait avoir une autre idée de vérité du monde, qu'il est normal et bon et sain qu'il y ai des statuts sociaux tels qu'un "patron" peut percevoir un gain 200 fois supérieur à un employé de la même entreprise, qu'un pousseur de ballon illettré et décérébré puisse jouir d'un revenu égal à celui de 500 familles de braves "travailleurs", qu'aujourd'hui encore en France une femme puisse être payée 20% moins cher que son collègue homme, qu'il est normal qu'un être humain, parce qu'il est né sans bite entre les jambes, soit considéré comme inférieur et donc condamné à vie à l'in-apparence physique, donc sociale... 
Le fait religieux est le plus grand crime qu'on ait commis contre l'humanité. Contre une humanité qui se veuille debout, juste et fraternelle et responsable. Toute cette manipulation des troupeaux humains depuis des millénaires doit être dénoncée. La République doit être la maison commune mais dans cette maison commune, il n' a pas place non plus pour les injustices, les hiérarchies de classes féodales ou bourgeoises, les privilèges de castes ou de maffias, chaque destin doit pouvoir s'accomplir dans le respect et l'égalité, chaque humain doit pouvoir accéder au savoir, à la reconnaissance de ses talents, chaque naissance d’un enfant doit être pris comme le surgissement d'un trésor humain libre de ses choix de vie et d'horizon. Personne n'appartient à personne. Ni à ses proches, ni à un gouvernement, ni à un puissant, ni à une église, ni à un "dieu". Nous sommes enfants de la planète Terre, et celle-ci, par contre, il est vital de l'aimer et de la respecter. En République Française, aucune "autorité religieuse" ne peut se permettre d'imposer ses dogmes, que ce soit en souillant ou détruisant des œuvres artistiques, que ce soit en s'en prenant au droit légitime et légal des femmes à recourir à l'avortement, en malmenant celles-ci ou les personnels médicaux qui les assistent, que ce soit en commettant des actes terroristes assassins contre des citoyens qui vaquent à leur libres occupations. Aux citoyens de forcer les dirigeants politiques à préserver notre République dans le respect de ses valeurs.

H.de N.

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