jeudi, janvier 30, 2014

Merci et bon repos, François CAVANNA.

Je suis un vieux con de soixante berges et je pleure un amour d'adolescence et d'écriture. CAVANNA est mort, CAVANNA est mort. Depuis des années, je me dis qu'un jour je vivrai ça, qu'un jour on entendrait ça sur les ondes, François CAVANNA est mort. Et qu'un connard de jour, je recevrai en pleine gueule la connasse de nouvelle. En pleine poire. Blang. Le VIEUX est mort. Et il va falloir continuer à pagayer quand-même, il va falloir tenir le cap à contre-courant du fleuve de merde. Déjà, et en tout premier, dire dire dire qu'il fut en notre temps un homme qui... qu'on a le droit et le devoir de s'affranchir des dictats de la "Normalité sociétale", que la dignité se grandit de LIBERTÉ et de LUCIDITÉ. Et que l'Amitié et l'Amour du monde passent par les coups de pieds au cul et les sourires irrésistibles d'un moustachu pétri de générosité et de colère.
Allez, les petits, on ne baisse pas les bras. Le monde est à construire. Le monde est à dire. LIBERTÉ, LUCIDITÉ !
L'Hombre de Nada.

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