jeudi, juillet 10, 2008

poussière (4)

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Ça ne s'éteint pas comme une ampoule ou comme une flamme de bougie. Ça change de dimension, ça change de spectre, d'état, simplement. La conscience est intimement liée à la matière qui la supporte, intimement, grain pour grain, complexité pour complexité. Les enchevêtrements s'avèrent inextricables, ça vibre de conserve. Chaque poussière, chaque atome, chaque grain de matière est organe de conscience. Aucun n'échappe. C'est le principe du monde. La conscience est une dimension de l'univers au même titre que celles d'espace et de temps. Dans notre très grande ignorance, nous la supposons attribut exclusif de l'espèce humaine, certains acceptent en pouvoir déceler des traces balbutiantes chez les animaux dits « supérieurs ». Et c'est tout.
Si l'on savait!
D.M.
Texte déposé à SACD/SCALA.

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Si l'on savait " ...
Oh, Hombre, je le sais bien moi et c'est ce qui rend chacun de mes actes ou pensées plus responsable encore ... La charge me semble parfois tellement lourde ...

Anonyme a dit…

Salut, Kaïkan, un gros bisou pour t'aider à porter la charge.
Amitiés.