vendredi, février 02, 2007

tout ce à quoi on aimerait échapper...

photo d.m.



"Arrête
ne pense plus
ne cherche plus
qu’as-tu désormais
à ouvrir ton cerveau
aux courants d’air
des interrogations
irrésolubles ? "
Je comprends ceux qui fuient l' "HOMBRE DE NADA" . Je les entends d'ici:
-"Il a pas fini de nous emmerder avec ses questionnements indigestes ? On peut plus jouir tranquilos, sans se prendre la tête?
-Il a qu'à se scuicider, ce con, et qu'y nous foute la paix ! Merde ! "
-"...C'est la danse des canards...TATATITATITATA..."
Je leur souhaite bon réveil !!!


Pour ceux qui restent, un bon chocolat chaud et de l'amitié sans fin.
Bonne lecture du 5 ème épisode de "Comme un goût de cendre au réveil" , le conte poétique qui radiographie un détournement d' HUMANITUDE.
Juste là, à droite, dans les "tiroirs" .
Bises à "toustes".















4 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette porte n'est pas belle, elle m'évoque un truc que j'ai écrit il y a quelques mois " QHS" comme Quartier Haute Sécurité
Quand Hurle Silence
Que Hantent les Spectres...
Même le halo de lumière ne donne pas envie de l'ouvrir , l'impression que quelque chose va sauter à la figure ...
Il est vrai que chacun dans sa vie cherche du courage et que la lucidité des autres devient vite un poids supplémentaire qui déséquilibre l'édifice ..
Personne n'a le désir qu'un autre se supprime mais comment faire pour apporter ce que l'on ne sait, ni ne peut donner ; et de toute façon est-ce que cela serait adapté,suffisant ??
Je t'embrasse, toi écorché, à vif à qui j'ai envie de sourire .
Amicalement
Véronique

Anonyme a dit…

au contraire,
ouvre la porte
de tes rêves
laisse-les s'échapper
jusqu'à nous
désirantes d'amis
un peu fous
un peu tristes
et pourquoi révoltés
de l'humaine nature

Anonyme a dit…

Salut, chère Véronique.
Tu sais quoi? Cette horrible porte, j'en croise neuf à chaque fois que j'emprunte l'escalier du foyer Sonacotra où je réside. C'est bon pour le moral, non?
Comment a t-on pu oser imaginer ce genre d'infamie architecturale? Qui en répondra un jour? Personne, bien entendu...
Je te remercie pour tes bises et t'en envoie une volée du bord de Saône où je serai demain matin.


Salut, Juliette.
Tu sais, je n'ai plus de rêves, plus d'espoir, plus d'innocence. Le monde est cuit et rien ne survivra à notre passage.
Je suis encore là parce que je n'ai pas le courage de me flinguer.
Merci pour tes passages amicaux.

Anonyme a dit…

Tout doux Denis...Je les entends claquer toutes ces portes et pourtant je sais que tu continues à les ouvrir par habitude, par réflexe, par espoir aussi de ce qui peut surgir de meilleur derrière.Tes colères sont justifiées, elles ne légitiment rien, pas même la parole de réprobation ou de sejet qu'elles pourraient susciter. On ne peut rien reconstruire sur des ruines fumantes, il faut faire table rase et recommencer sur du rien de donné d'avance. Ton pessimisme est un ciment qui soude le désespoir à chaque pierre de l'édifice que tu voudrais (?) ériger. Tu es un escargot triste mon gars, et pourtant tu as un papillon coincé au fond de ton colimaçon mental. Dis-lui de sortir de son hibernage intempestif, il est grand temps.Dans deux mois le Printemps !
Bises Fidèles.

Causeuse