samedi, janvier 20, 2007

les mots, c'est comme les champignons !

photo d.m.





Surtout certains. Ceux qui fâchent. Y suffit d'un rien, d'une larme, d'une flaque de sang, d'un crime, et Hop! comme les champignons après la pluie, ça vous saute à la figure, comme si c'était jamais mort, comme si on avait pas entassé assez de terre bien grasse sur leur présumée dépouille.

Et les voilà, intenables, qui veulent bousculer toute ignominie, renverser les fantoches par lesquels on les avait sournoisement remplacés.

Dans le bocal de "Moi" , un de ces mots se met à vibrer, et nous fait une crise de "convulsions", comme un bébé innocent agressé par la dureté du monde.

Bien sûr, c'est dans le 3ème épisode du conte poétique "Comme un goût de cendre au réveil" . Juste là à droite, dans les "tiroirs" .

Bonne lecture à tous...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Les mots ,c'est comme les champignons ..
Il y en a qui sont incolores, inodores et sans saveur .
Certains qui endorment,qui entêtent et d'autres qui tuent .
Dans les 2 cas, ils peuvent être très dangereux, surtout les hallucinogènes qui font prendre les vessies pour des lanternes .
On se méfie des champignons et pas des mots, on n'apprend pas leur toxicité ..
Moi-même, des fois, poison violent déguisée en délicat petit mousseron des prés .
Bonsoir Denis,
Véronique

Anonyme a dit…

Faux, chère Véronique, faux! Aujourd'hui, on se méfie plus des mots que des champignons ! Je suis bien placé pour le savoir ! Tu peux faire déguster n'importe quelle tambouille champignonnesque au quidam consommateur en l'enrobant de la publicité adéquat mais si tu déboules avec des textes bourrés de vérités dérangeantes et à contre-courant de la mélasse médiatique habituelle, on te renie comme un barboteur des flaques noires et on te renvoie au vide du mépris et de la solitude.
Sur l "Hombre de nada", il n'y a plus que deux visiteuses. Le reste du monde a tiré le rideau. Mes arêtes sont trop dures à avaler.

Les mots toxiques sont employés par les gens toxiques. On apprend parfois trop tard que la bouche sourieuse est source de laves pétrifiantes.
Ne jamais jouer ce jeu, surtout, pour le respect de soi et du monde. Ou alors, accepter que tout coule.
Je t'embrasse de toute fraternité, Véronique. (Et le Lézard, oukilé?)

Anonyme a dit…

Bonjour Denis,
Pas de commentaire n'est pas la signe qu'il n'y a pas de lecteur !!!
Répondre est chronophage et puis au moment d'envoyer un petit signe on se dit " à quoi bon" , c'est inutile, cela n'amène rien et puis cela va saôuler les lecteurs ( pas vrai ??).Il faut du temps et du courage pour envoyer du "rien" ....
Les 3 lézards se portent bien, je les fait respirer de temps en temps .
N'ayant pas l'ADSL, je ne sais pas te les envoyer par le net ...à notre prochaine rencontre, je te les offre ...
Bises
véronique

Anonyme a dit…

Tuer avec les mots

Bonne soirée

Anonyme a dit…

t'inquiète, moi aussi, bien qu'il n'y parait, ils ont tous filés ou presque! reste à savoir si c'est pour eux que tu gueules, ou si c'est pour exister parce que pour toi c'est respirer... chacun n'est tourné que sur soi Denis... c'est la toupie du monde...l'autre est accessoirement intéressant s'il pousse pour faire tourner mieux, plus longtemps, plus vite... sinon, on n'a pas le temps de le regarder... on est trop occupé à tourner...

Anonyme a dit…

Salut à toi, Bruno, bon travail !

Bien vu, la métaphore de la toupie !
Ah ! La sagesse des vaches qui regardent passer les trains...La prochaine fois, je serai une vache !
(Mais comme y'a pas de prochaine fois...)

Bonne lecture de "...goût de cendre" et merci à toi et à tous de faire connaître ce texte.

Tendress