lundi, novembre 13, 2006

ch'tit plasir cam' ça...

Photo D.M. A mes ch'tites fleurs de ch'Nord.





Chu rentré chez moi
Clopin clopan
Boitillant bas
Cam’ run’ vieil canard
K’as’lutiné
Les tites canettes
A toute longueur d’journée ;
Ch’t’a posé mes fesses
Sul’coin du lit,
Viré vit’ fait
Tout ronchonnant
C’ta paire d’godasses toute neuves
K’am’rognent les ch’villes
Creuz’ jusqu’à l’os
Cam’ une vraie meute
D’roquets teigneux
Crouic crac croc !
Crouic crac croc !
Et là, vingt guieux
Et là, oh ! oui,
Mes tits doigts d'pied
En éventail,
Chai vécu t’enfin
De toute mon âme
Une vraie minute
De vrai bonheur !

Et savez-vous
Ka’d’main soir
A la même heure
Char’ r’vivrai
Tout cam’ pareil
La même moment d’plaisir
Et p’t’êt’ ben même
En plus’me’ mieux ?

Al’a pas belle, la vie ?





Texte déposé à SACD/SCALA







 

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh, ce matin sur le ponton, des pétales de fleurs ;-) ;-) ...
" Plus qu' une fois dormir" pour une belle soirée en perspective, Hombre ...

Anonyme a dit…

C'est un chti grandiose! bonne journée Hombre, A''l ben belle la vie n'est ce pas ?

Anonyme a dit…

Salut, Kaïkan, Salut, Claude, cette fleur est "vÔtre" , "avé l'assent" des cigales, un peu, pour changer !
très amicalement.

Anonyme a dit…

j'confirme qu'y a ichi là un truc quim' chiffonne chez ti l'aut! commin qusass' fé qu'té parle com' d'min coin alors qu't'y es pas!
signé: in' fleur deuch coin-là! ;-)

Anonyme a dit…

Ca, ma belle tite fleur deuch'coin là-haut, ça fait partie des mystères de la vie. Juré, chuis jamais monté dans ton beau pays et j'ai point vécu avec une tite "endivette" d'amour. J'ai juste eu en main, un quart d'heure dans ma vie, un recueil de poèmes d'un gars de chez vous et, comme une piqûre de moustique peut marquer ton corps pour le restant de tes jours, c'te lecture-là m'a infusé une "vraie langue" du coeur. Je la pense universelle, "primitive" au sens noble du mot, et je m'en sers volontiers (à ma façon intuitive) dans mes créations théâtrales ou poétiques.
Et je suis tout surpris et tout heureux que ce que j'exprime ainsi vous touche à ce point.
Bisous.