samedi, novembre 04, 2006

ce qui devait être dit...

illustration d.m.




Et voilà. Ca va finir comme ça, puisqu'on aura tout fait pour.
Les grands singes, des centaines d'espèces d'oiseaux, d'insectes, de mammifères, ne verront pas la fin du siècle. Même les poissons ! On a tout ratissé ! Raclé jusqu'à l'os. Ca part en quenouille de tous les côtés, en trente ans, 30% des espèces vivantes ont disparu. DISPARU ! A tout jamais! Pour faire la place à ce gros boeuf bedonnant qu'est l'ëtre humain, son cerveau détraqué et insatiable, ce parasite narcissique.
Pauvre bestiole tarée, qui grimpe dans les planètes pour en faire des bases militaires, qui gratte l'infiniment petit pour trouver le secret de sa propre éternisation, qui pourrit inconsciemment sa propre maison. Même un chat fait ses besoins dans un endroit éloigné ! Nous, non. On se chie dessus, on chie sur la gueule de nos enfants. C'est sans espoir.
Vous aimez la Nature? Vous êtes émerveillé par la richesse de la Vie, de la Planète? Vous lui souhaitez longue et luxuriante perduration?
Il n'y a pas le choix, en fait. IL FAUT RENONCER A TOUT CE QUI TOUCHE A SON INTEGRITE. Même au prix de notre propre présence en tant qu' "Espèce parasite". Mais l'Humanité Consommatrice est Sacrée, n'est-ce pas, et l'Economie encore plus?
Alors c'est foutu. La Vie dans son entièreté finira dans les cendres de notre incendie de bestiasse crapuleuse. Mais puisqu'on aura "bien profité", c'est l'essentiel, non???

La conclusion de tout cela est dans le conte "Des hommes sont venus" dont le 22ème et dernier épisode vient de sortir dans les "tiroirs" de droite.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou! je savais que je te lirai ainsi lorsque j'ai regardé le film documentaire de Yann Arthus Bertrand!
je partage Hombre, je partage...
au retour de Paris après 5 jours, hallucinée par tout ce que j'ai vu de babioles en vitrine... j'ai été obligée de me réhydrater dans les parcs. Alors que je quittais un Séquoia dont je venais de faire le tour en caressant son écorce que j'ai pris en photo, j'ai été interpellée par un homme qui s'est présenté en tant que metteur en scène!En discutant, il m'a tendu la pub de sa pièce de théatre sur la relation de l'homme et de l'arbre! J'ai pensé à toi tu imagines! L'écrivain à l'origine s'appelle Sylvie Chène et lui Matthieu Loiseau! ça s'invente pas! ça s'appelle "Gueule de bois" et ça passe en matinée à Paris au Lucernaire les mercredi et samedi jusqu'en décembre. Si tu montes à Paris, je ferai un saut pour le voir avec toi ;-)... une recontre comme je les aime et qui me regonfle le coeur. Depuis je suis retournée au jardin ;-) J'ai aussi commencé une quête des arbres, je te raconterai.
Je t'embrasse l'écorce sur les deux joues :-)
heureuse de te retrouver toujours bien vivant ;-)

Anonyme a dit…

Ma bien chère Camille de pulpe "forestière", je suis bien heureux de te retrouver dans les pages un peu mouvementées de l' "Hombre". Pour Paris, c'est un peu raté tout de suite...mais je te remercie de tout coeur pour l'invit.
Il me tarde de savoir ce que tu mijotes dans ta quête arboricole...
"Auprès de mon arbre..."
Excuse-moi pour la fin tragique du conte. Ce qui doit arriver arrive. Il serait juste temps qu'on se le dise !!!
Pour les deux enfants, avec leur dessin et leurs jeux, ils ont marqué mon âme à tout jamais. Comme plein d'autres de mes personnages qui m'ont fait l'amitié de se laisser créer en confiance.
Je t'embrasse de tout coeur en prenant bien soin de ne pas t'érailler de mon écorce trop rude peut-être...

Anonyme a dit…

Véronique,vos mots me sont très précieux car ils me disent que je suis dans ma bonne voie de vouloir dire librement ce que peuvent être les douleurs d'un homme qui voit se fourvoyer son monde.
Ne soyez pas confuse d'avoir "tilté" sur Silicium pour son esthétique. J'ai voulu, par cette apparence à la fois sèche et intrigante, donner au lecteur potentiel l'envie d'aider mes personnages prisonniers de leurs déserts à s'en extirper et à retrouver souffle vivant dans un monde accueillant. Votre choix de ce livre, pour des raisons qui sont les votres, et la lecture que vous en avez faite prouvent qu'il est des langages hors les mots et que nos sensibilités devaient rentrer en écho, pourvu qu'elles se rencontrent. Ce fut Vénissieux. C'est moi qui vous remercie de m'avoir révélé une dimension insoupçonnée dans ce petit bout de racine et ce caillou vibrant de notre beau soleil de Provence.
Amicalement.
Denis

Bobi+Bobi a dit…

Saluté !

Anonyme a dit…

très belle illustration Hombre, et pour ton article, je ne peux rien ajouter.


Pourquoi se surnommer "homme de rien" quand on a du talent ?

Amitiés
Juliette

Anonyme a dit…

Salut, Juliette. Ton passage me fait plaisir.
"de rien" parceque malheureusement, ce n'est ni le talent ni la sincérité des idées qui compte dans ce monde mais l'entregent, mais l'estampille, mais l'onction des milieux autorisés. Je suis De Nada depuis des années parce que les gougniafiers qui sélectionnent ceux qui ont le droit de dire ou non ne s'abaissent pas aussi profond et bas que se situe mon niveau social de quasi-clochardisé.
Par bonheur, cela commence à se décanter un peu, parce que j'ai rencontré, et je les en remercie vivement, deux ou trois personnes qui, comme toi, pensent qu'il y a de la force humaine dans mes scribouillures. Mais tant qu'on m'interdira les Salons du Livre, les fêtes de la Poésie, les interventions dans les bibliothèques ou autres lieux de débats et rencontres culturelles, je serai et je revendiquerai mon étiquette D'Hombre de Nada. Et cela pour moi et les milliers d'exclus du "DIRE".
Amicalement

Anonyme a dit…

Je ne vois pas les choses comme toi,
On n'est pas rien quandon crée, quand on peint d'aussi bonnes et belles choses. ëtre reconnu, est-ce important ?
D'ailleurs, tu l'est me semble-t-ol. au moins parmi nous
Amicalement

Anonyme a dit…

Ma chère Juliette, je ne cherche pas à être reconnu. Jamais. Ce que j'exige des gens qui se piquent de promouvoir la "Parole", c'est qu'ils soient à l'écoute de toutes les paroles. Sans exclusive à cause du rang social et du niveau d'infiltration dans le "Milieu Autorisé" comme disait Coluche.
Exemple tout con: j'apprends il y a quelques mois qu'on prépare une rencontre autour du Livre à Tassin, où je suis installé depuis un an. Je prends rendez-vous avec la Conseillère Culturelle locale et "Manageuse" de l'opération. Puis-je participer, avec mes bouquins et mon chariot poétique?
NIET ! Y faut! Y FAUT ETRE PUBLIE
!!!
A Tassin la Demi Lune, si t'es pas publié chez Tartempion Editions and Co, , t'es qu'une MERDE de pov' cloche qui se prend pour un "ECRIVAIN" !!!!!!
Bienheureux si on te lâche pas les chiens.....
Un écrivain, c'est pas quelqu'un qui écrit, c'est quelqu'un dont "ON" vous a dit qu'il écrit. Qu'il est autorisé à écrire.
Moi, Denis Marulaz, pseudonymé Hombre de Nada, j'affirme que le DROIT DE DIRE est confisqué et que vous me faites tous marrer avec votre DEMOCRATIE censitaire et exclusive.
Qu'est-ce qu'elle s'en fout, c'te pov pomme de Conseillère à la Culture, de mes pièces de théâtre qui parlent de gamins de la DDASS, de femmes maltraitées, de jeune fille prête à mourir pour qu'on arrête une guerre ?
T'as un EDITEUR ? NON ? Va chier, connard!!!!!
TELLE EST LA CULTURE FRANCAISE CONFISQUEE.
Et vous croyez peut-être que je vais faire plier mes petits personnages devant ces débiles culturo- cire-pompeux qui, au fond, crèvent de trouille de voir le PEUPLE s'exprimer?
Et puis, hein, sur la photo dans la feuille de choux locale, à côté de PPDA, c'est quand-même mieux que de Denis Maru...quoi? Non?
Au fait, moi, au moins, j'émarge pas chez un fabriquant et vendeur de mines anti-personnelles.
C'est pas moi qui ai besoin de reconnaissance. Je sais que mon Oeuvre a du sens Humain et ça suffit largement à mon auto- reconduction provisoire.
Ceux qui ont besoin d'être entendus, vus, aimés, c'est mes personnages, mes minots, mes pauvres diables (t'as pas lu SILICIUM ou TROIS P'TITS COQUELICOTS ?) germés tout droit des souvenirs de témoignages encore si vifs dans ma mémoire d'éducateur.
C'est eux qui ont DROIT à la PAROLE et qui viendra m'expliquer que CELA n'a pas d'IMPORTANCE face à l'INDUSTRIE du LIVRE, du VRAI ?

Juliette, je t'offre cette colère comme un superbe bouquet de roses parce qu'au moins, c'est du vivant humain.
Amicalement.
Hombre de nada.

Anonyme a dit…

Mais....je vois là dessous que tu participes à un Café-lecture, c'est bien non?

Je ne peux venir le 15, mais je penserai à toi
Amitiés